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Publié le – Mis à jour le
Selon certains (version la plus répandue donnée par les moines de Saint Victor établis vers le Xème siècle au quartier Saint Martin), Cuers viendrait du grec ancien "Korion" du nom de la déesse grecque de la jeunesse. Les Gréco-Phocéens auraient vers 597 av. JC crée à Cuers une colonie d'enfants déficients (protégés donc par cette déesse) à l'emplacement de l'actuelle Notre Dame de Santé. Cette version est contredite car selon ses détracteurs il semble illogique que les Géco-Phocéens, ayant l'habitude de construire des bases fortifiées en bord de mer, soient venus créer une colonie d'enfants en territoire hostile éloigné des flots.
Dans une deuxième version, Cuers viendrait de "Quercus" qui veut dire "chêne" en latin. Mais rien ne vient étayer cette thèse (si ce n'est une phrase "all cuers que adolaray farai dar très ruscas novas" extraite d'un "recueil d'actes" ou "cartulaire" de Montpellier) même pas dans les armoiries.
Pour cette troisième version, Cuers viendrait du provençal "Couar". D'où la présence d'un coeur broché par les clés de Saint Pierre (voir ci-dessous).
Quatrième version : les Grecs élèvent à Cuers une citadelle ou kiorio, le ϰιoριoζ δ'oλδια (Le kiorio d'Olbia). Ensuite les Romains latinisent le nom grec de citadelle, la nommant CORIO qui signifie en latin : cuir. D'où une fausse étymologie faisant venir Cuers de cuir. Ils élèvent au Castellas un camp fortifié nommé castrum de Coris ou Cores. Les Wisigoths conservent ces noms. Après l'an 1000, Corio, Coris et Cores du fait de leur même origine, désignent tous le castrum bâti sur les substructures de la vieille citadelle. Aux XIII et XIV siècles, le castrum est nommé de Coreïs, puis de Corus, ces mots ayant une prononciation proche : "Kori". La nomination de castrum tombe, Curs désigne, à lui seul, la ville. C'est de Curs que vient le nom moderne de Cuers qui se prononce Ku-ér.
Enfin, dans le dictionnaire étymologique des noms de lieux en France (A.Dauzat, CH.Rostaing) des éditions Larousse (Paris,1963) il est écrit en page 233 : "Cuers canton du Var (Corius en 1032 , Curs en 1064-70, Cuers en 1237) tiré de "Kor" variation pré-indo-européenne, "Kar" : pierre, latinisé en "Corium"". Kar désignerait tout ce qui est dur notamment les rocs et les pierres.
Il existe plusieurs versions du blason mais le véritable est : "d'azur à deux clés en sautoir, au cœur de gueules, chargé d'une fleur de lys d'or, brochant en abîme".
Le blason existait avant le 15ieme siècle et en mai 1697 la communauté fait enregistrer ses armoiries à Toulon. Au début de la Révolution Française il est décidé qu'aucune marque royale ne doit apparaître dans les armoiries en France d'où la disparition de la fleur de lys qui est réintroduite en 1827 par la roi Charles X et jusqu'au retour de la République (1870) où elle disparaît de nouveau. Les cornes d'abondance représentent la vocation agricole du village, la fleur de lys n'est qu'un élément de décoration autorisé par la royauté, les clés représentent le patron de la ville "Saint Pierre" et les 3 tours signifient que Cuers fut le chef-lieu du canton.