Habitat : les démarches

Publié le – Mis à jour le

Opération Programmée pour l’Amélioration de l’Habitat (OPAH) "Coeur de Ville"

Recensement

Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens. Pour une commune ces statistiques servent à prévoir les besoins en équipements collectifs comme les écoles, les maisons de retraites ou les hôpitaux. Elles servent surtout à établir la contribution de l'État au budget de la commune pour financer ces investissements.

Les communes de 10 000 habitants ou plus comme Cuers font désormais l'objet d'une enquête annuelle (de janvier à février) auprès d'un échantillon de 8 % de la population, dispersé sur l'ensemble de leur territoire. Au bout de 5 ans, tout le territoire de ces communes est pris en compte et les résultats du recensement sont calculés à partir de l'échantillon de 40 % de leur population ainsi constitué.

L'Adressage et certificat de numérotage

L’adressage précise les numéros affectés aux différents accès sur la ou les voies bordant la ou les parcelles. La demande d’attribution ou de confirmation d’une adresse est nécessaire pour une construction ou une réhabilitation sur une ou plusieurs parcelles, en particulier si les accès sont modifiés. Ce document permet de localiser votre parcelle afin d’améliorer l’intervention des services d’urgence (les pompiers, le SAMU, le SMUR, la police, la gendarmerie …..) et l'efficacité des services publics tels que la Poste, les impôts, la CAF ….. , les réseaux tels que l’ouverture d’un compteur (eau ou électricité), la fibre, et les autres services tels que les livraisons et autres.

Il permet aussi de mettre à jour la Basse d'Adresse Nationale (BAN) produite par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) (cf l’article L. 321-4 du même code par la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique). C'est la seule base de données d’adresses officiellement reconnue par l’administration. Elle est utilisée par de nombreux services numériques publics et privés.

Comment obtenir un certificat de numérotage ?

  1. Téléchargez le formulaire
  2. Remplissez le (informatiquement ou imprimez le et remplissez le à la main) et adressez le accompagné des documents demandés :
  • soit par courrier postal : Mairie de Cuers - Service "Habitat"– Place Général Magnan – BP 37 – 83390 Cuers
  • Soit en le déposant à l’accueil ou dans la boite aux lettres de l’Hôtel de Ville sous pli cacheté à l'attention du service "Habitat"
  • soit en ligne.

Déclaration de la présence de termites ou insectes xylophages dans un logement ou un immeuble :

Qu'est-ce qu'un logement soumis à la loi de 1948 ?

Pour être soumis à la loi de 1948, un logement doit être construit avant le 1er septembre 1948 dans certaines communes de plus de 10 000 habitants ou à proximité de ces communes. Le locataire doit aussi être entré dans les lieux avant le 23 décembre 1986. Nous vous expliquons.

À savoir

Un logement loué sous le régime de la loi de 1948, puis devenu vacant après le 23 décembre 1986, ne peut pas être reloué sous le régime de la loi de 1948.

    Forme et contenu

    Le bail n'est pas obligatoirement écrit. La location peut donc être verbale.

    Le contenu du bail n'est pas réglementé.

    Les règles d'un bail pour un logement vide du secteur privé peuvent s'appliquer.

    Durée

    Il n'existe pas de durée minimale pour le bail. Tout dépend de la durée convenue entre le propriétaire et le locataire lors de la signature du bail. Le bail à durée indéterminée est autorisé.

    Chaque logement soumis à la loi de 1948 est classé dans une  catégorie, selon ses équipements et son confort .

    La catégorie du logement détermine le montant maximum de loyer que le propriétaire peut exiger de son locataire.

    Le classement se fait par logement et non par immeuble. En effet, dans un même immeuble, il peut y avoir des logements de qualités diverses notamment selon leur situation dans celui-ci (niveau, accès...).

    À noter

    Les logements de catégorie I, considérés comme étant de qualité exceptionnelle, ne sont plus soumis au régime de la loi de 1948.

    Le propriétaire peut augmenter le loyer une fois par an (on parle de révision annuelle ) ou après avoir réalisé des travaux modificatifs.

    Les règles sont différentes selon que le logement est ou non dans l'agglomération parisienne (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne,  certaines communes en Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise ).

    Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

    Le taux d'augmentation applicable est de :

    • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

    • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

    À savoir

    Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

    Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

    Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

    Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

    Prix de base au m2 pour un logement régi par la loi de 1948 (agglomération parisienne)

    Prix de base au m² de surface corrigée

     Catégorie du logement 

    Pour chacun des 10 premiers m²

    Pour chaque autre m²

    II A

    13,81 €

    8,20 €

    II B

    9,49 €

    5,09 €

    II C

    7,28 €

    3,85 €

    III A

    4,40 €

    2,33 €

    III B

    2,60 €

    1,35 €

    IV

    0,26 €

    0,12 €

    Exemple

    Pour un logement de type II C, avec une surface corrigée de 43 m2 :

    ( 7,28 € x 10) + ( 3,85 € x 33) = 199,85 €

    L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 199,85 € .

      Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

      Le taux d'augmentation applicable est de :

      • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

      • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

      À savoir

      Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

      Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

      Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

      Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

      Prix de base au m2 d'un logement régi par la loi de 1948 (hors agglomération parisienne)

       Catégorie du logement 

      Prix de base au m² de surface corrigée

      Pour chacun des 10 premiers m²

      Pour chaque autre m²

      II A

      11,27 €

      6,73 €

      II B

      7,77 €

      4,23 €

      23II C

      5,93 €

      3,19 €

      III A

      3,60 €

      2,01 €

      III B

      2,14 €

      1,12 €

      IV

      0,26 €

      0,12 €

      Exemple

      Pour un logement de type II C avec une surface corrigée de 43 m:

      ( 5,93 € x 10) + ( 3,19 € x 33) = 164,57 €

      L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 164,57 € .

          Les règles sont différentes selon que le logement est ou non dans l'agglomération parisienne (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne,  certaines communes en Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise ).

          Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

          Le taux d'augmentation applicable est de :

          • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

          • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

          À savoir

          Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

          Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

          Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

          Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

          Prix de base au m2 pour un logement régi par la loi de 1948 (agglomération parisienne)

          Prix de base au m² de surface corrigée

           Catégorie du logement 

          Pour chacun des 10 premiers m²

          Pour chaque autre m²

          II A

          13,81 €

          8,20 €

          II B

          9,49 €

          5,09 €

          II C

          7,28 €

          3,85 €

          III A

          4,40 €

          2,33 €

          III B

          2,60 €

          1,35 €

          IV

          0,26 €

          0,12 €

          Exemple

          Pour un logement de type II C, avec une surface corrigée de 43 m2 :

          ( 7,28 € x 10) + ( 3,85 € x 33) = 199,85 €

          L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 199,85 € .

            Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

            Le taux d'augmentation applicable est de :

            • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

            • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

            À savoir

            Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

            Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

            Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

            Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

            Prix de base au m2 d'un logement régi par la loi de 1948 (hors agglomération parisienne)

             Catégorie du logement 

            Prix de base au m² de surface corrigée

            Pour chacun des 10 premiers m²

            Pour chaque autre m²

            II A

            11,27 €

            6,73 €

            II B

            7,77 €

            4,23 €

            23II C

            5,93 €

            3,19 €

            III A

            3,60 €

            2,01 €

            III B

            2,14 €

            1,12 €

            IV

            0,26 €

            0,12 €

            Exemple

            Pour un logement de type II C avec une surface corrigée de 43 m:

            ( 5,93 € x 10) + ( 3,19 € x 33) = 164,57 €

            L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 164,57 € .

                À l'échéance du bail

                Le propriétaire qui veut reprendre le logement peut le faire à l'échéance du bail, à la condition de donner préalablement son congé (préavis) au locataire.

                À savoir

                Si à l'échéance du bail le propriétaire n'a pas donné son préavis, le locataire a un droit au maintien dans les lieux. Le locataire peut rester dans le logement sans limitation de durée et sans que le propriétaire n'ait à rédiger un nouveau bail.

                À tout moment

                Le propriétaire peut faire sortir le logement des règles de la loi de 1948 lorsque le logement est de catégorie II B ou II C et que le locataire a des revenus supérieurs à un montant minium.

                  Le locataire qui veut quitter définitivement le logement peut le faire à tout moment, à la condition de donner préalablement son congé (préavis) au propriétaire.

                    Le bail est résilié automatiquement.

                    Le droit au maintien dans les lieux sans limitation de durée est transféré aux personnes suivantes :

                    • Soit l'époux ou le partenaire de  Pacs  du locataire

                    • Soit, jusqu'à leur majorité, les enfants mineurs qui vivent effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                    • Soit l'ascendant qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                    • Soit la personne handicapée qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an, à la condition qu'elle reçoit l'une de ces 3 aides (pension de grand invalide de guerre, ou rente d'invalide du travail correspondant à une incapacité au moins égale à 80 %, ou allocation versée à toute personne ayant au moins 80 % d'incapacité permanente).

                    Si plusieurs personnes réclament le transfert du droit au maintien dans les lieux, c'est le juge qui décidera en tenant compte des intérêts de chacun.

                    Le juge compétent est le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                      Le bail est résilié automatiquement.

                      Le logement étant devenu vacant, il ne peut pas être reloué avec les règles de la loi de 1948.

                        Le bail est résilié automatiquement.

                        Le droit au maintien dans les lieux sans limitation de durée est transféré aux personnes suivantes :

                        • Soit l'époux ou le partenaire de  Pacs  du locataire

                        • Soit, jusqu'à leur majorité, les enfants mineurs qui vivent effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                        • Soit l'ascendant qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                        • Soit la personne handicapée qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an, à la condition qu'elle reçoit l'une de ces 3 aides (pension de grand invalide de guerre, ou rente d'invalide du travail correspondant à une incapacité au moins égale à 80 %, ou allocation versée à toute personne ayant au moins 80 % d'incapacité permanente).

                        Si plusieurs personnes réclament le transfert du droit au maintien dans les lieux, c'est le juge qui décidera en tenant compte des intérêts de chacun.

                        Le juge compétent est le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                          Le bail est résilié automatiquement.

                          Le logement étant devenu vacant, il ne peut pas être reloué avec les règles de la loi de 1948.

                          Location immobilière : contrat de location (bail)

                            Qu'est-ce qu'un logement soumis à la loi de 1948 ?

                            Pour être soumis à la loi de 1948, un logement doit être construit avant le 1er septembre 1948 dans certaines communes de plus de 10 000 habitants ou à proximité de ces communes. Le locataire doit aussi être entré dans les lieux avant le 23 décembre 1986. Nous vous expliquons.

                            À savoir

                            Un logement loué sous le régime de la loi de 1948, puis devenu vacant après le 23 décembre 1986, ne peut pas être reloué sous le régime de la loi de 1948.

                              Forme et contenu

                              Le bail n'est pas obligatoirement écrit. La location peut donc être verbale.

                              Le contenu du bail n'est pas réglementé.

                              Les règles d'un bail pour un logement vide du secteur privé peuvent s'appliquer.

                              Durée

                              Il n'existe pas de durée minimale pour le bail. Tout dépend de la durée convenue entre le propriétaire et le locataire lors de la signature du bail. Le bail à durée indéterminée est autorisé.

                              Chaque logement soumis à la loi de 1948 est classé dans une  catégorie, selon ses équipements et son confort .

                              La catégorie du logement détermine le montant maximum de loyer que le propriétaire peut exiger de son locataire.

                              Le classement se fait par logement et non par immeuble. En effet, dans un même immeuble, il peut y avoir des logements de qualités diverses notamment selon leur situation dans celui-ci (niveau, accès...).

                              À noter

                              Les logements de catégorie I, considérés comme étant de qualité exceptionnelle, ne sont plus soumis au régime de la loi de 1948.

                              Le propriétaire peut augmenter le loyer une fois par an (on parle de révision annuelle ) ou après avoir réalisé des travaux modificatifs.

                              Les règles sont différentes selon que le logement est ou non dans l'agglomération parisienne (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne,  certaines communes en Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise ).

                              Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

                              Le taux d'augmentation applicable est de :

                              • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

                              • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

                              À savoir

                              Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

                              Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

                              Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

                              Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

                              Prix de base au m2 pour un logement régi par la loi de 1948 (agglomération parisienne)

                              Prix de base au m² de surface corrigée

                               Catégorie du logement 

                              Pour chacun des 10 premiers m²

                              Pour chaque autre m²

                              II A

                              13,81 €

                              8,20 €

                              II B

                              9,49 €

                              5,09 €

                              II C

                              7,28 €

                              3,85 €

                              III A

                              4,40 €

                              2,33 €

                              III B

                              2,60 €

                              1,35 €

                              IV

                              0,26 €

                              0,12 €

                              Exemple

                              Pour un logement de type II C, avec une surface corrigée de 43 m2 :

                              ( 7,28 € x 10) + ( 3,85 € x 33) = 199,85 €

                              L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 199,85 € .

                                Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

                                Le taux d'augmentation applicable est de :

                                • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

                                • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

                                À savoir

                                Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

                                Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

                                Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

                                Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

                                Prix de base au m2 d'un logement régi par la loi de 1948 (hors agglomération parisienne)

                                 Catégorie du logement 

                                Prix de base au m² de surface corrigée

                                Pour chacun des 10 premiers m²

                                Pour chaque autre m²

                                II A

                                11,27 €

                                6,73 €

                                II B

                                7,77 €

                                4,23 €

                                23II C

                                5,93 €

                                3,19 €

                                III A

                                3,60 €

                                2,01 €

                                III B

                                2,14 €

                                1,12 €

                                IV

                                0,26 €

                                0,12 €

                                Exemple

                                Pour un logement de type II C avec une surface corrigée de 43 m:

                                ( 5,93 € x 10) + ( 3,19 € x 33) = 164,57 €

                                L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 164,57 € .

                                    Les règles sont différentes selon que le logement est ou non dans l'agglomération parisienne (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne,  certaines communes en Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise ).

                                    Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

                                    Le taux d'augmentation applicable est de :

                                    • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

                                    • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

                                    À savoir

                                    Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

                                    Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

                                    Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

                                    Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

                                    Prix de base au m2 pour un logement régi par la loi de 1948 (agglomération parisienne)

                                    Prix de base au m² de surface corrigée

                                     Catégorie du logement 

                                    Pour chacun des 10 premiers m²

                                    Pour chaque autre m²

                                    II A

                                    13,81 €

                                    8,20 €

                                    II B

                                    9,49 €

                                    5,09 €

                                    II C

                                    7,28 €

                                    3,85 €

                                    III A

                                    4,40 €

                                    2,33 €

                                    III B

                                    2,60 €

                                    1,35 €

                                    IV

                                    0,26 €

                                    0,12 €

                                    Exemple

                                    Pour un logement de type II C, avec une surface corrigée de 43 m2 :

                                    ( 7,28 € x 10) + ( 3,85 € x 33) = 199,85 €

                                    L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 199,85 € .

                                      Le loyer peut être augmenté au 1er juillet de chaque année.

                                      Le taux d'augmentation applicable est de :

                                      • 3,50 % à partir du 1er juillet 2024

                                      • 3,49 % du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

                                      À savoir

                                      Il est interdit d'augmenter le loyer d'un logement classé en catégorie IV.

                                      Mais après cette augmentation, le loyer ne peut pas dépasser un montant maximum.

                                      Pour connaître ce montant maximum, il faut multiplier la surface corrigée du logement par le prix de base au m2 .

                                      Le prix de base au m2 à utiliser dépend de la  catégorie du logement  :

                                      Prix de base au m2 d'un logement régi par la loi de 1948 (hors agglomération parisienne)

                                       Catégorie du logement 

                                      Prix de base au m² de surface corrigée

                                      Pour chacun des 10 premiers m²

                                      Pour chaque autre m²

                                      II A

                                      11,27 €

                                      6,73 €

                                      II B

                                      7,77 €

                                      4,23 €

                                      23II C

                                      5,93 €

                                      3,19 €

                                      III A

                                      3,60 €

                                      2,01 €

                                      III B

                                      2,14 €

                                      1,12 €

                                      IV

                                      0,26 €

                                      0,12 €

                                      Exemple

                                      Pour un logement de type II C avec une surface corrigée de 43 m:

                                      ( 5,93 € x 10) + ( 3,19 € x 33) = 164,57 €

                                      L'augmentation annuelle ne doit pas avoir pour effet de rendre le loyer supérieur à 164,57 € .

                                          À l'échéance du bail

                                          Le propriétaire qui veut reprendre le logement peut le faire à l'échéance du bail, à la condition de donner préalablement son congé (préavis) au locataire.

                                          À savoir

                                          Si à l'échéance du bail le propriétaire n'a pas donné son préavis, le locataire a un droit au maintien dans les lieux. Le locataire peut rester dans le logement sans limitation de durée et sans que le propriétaire n'ait à rédiger un nouveau bail.

                                          À tout moment

                                          Le propriétaire peut faire sortir le logement des règles de la loi de 1948 lorsque le logement est de catégorie II B ou II C et que le locataire a des revenus supérieurs à un montant minium.

                                            Le locataire qui veut quitter définitivement le logement peut le faire à tout moment, à la condition de donner préalablement son congé (préavis) au propriétaire.

                                              Le bail est résilié automatiquement.

                                              Le droit au maintien dans les lieux sans limitation de durée est transféré aux personnes suivantes :

                                              • Soit l'époux ou le partenaire de  Pacs  du locataire

                                              • Soit, jusqu'à leur majorité, les enfants mineurs qui vivent effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                                              • Soit l'ascendant qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                                              • Soit la personne handicapée qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an, à la condition qu'elle reçoit l'une de ces 3 aides (pension de grand invalide de guerre, ou rente d'invalide du travail correspondant à une incapacité au moins égale à 80 %, ou allocation versée à toute personne ayant au moins 80 % d'incapacité permanente).

                                              Si plusieurs personnes réclament le transfert du droit au maintien dans les lieux, c'est le juge qui décidera en tenant compte des intérêts de chacun.

                                              Le juge compétent est le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                                Le bail est résilié automatiquement.

                                                Le logement étant devenu vacant, il ne peut pas être reloué avec les règles de la loi de 1948.

                                                  Le bail est résilié automatiquement.

                                                  Le droit au maintien dans les lieux sans limitation de durée est transféré aux personnes suivantes :

                                                  • Soit l'époux ou le partenaire de  Pacs  du locataire

                                                  • Soit, jusqu'à leur majorité, les enfants mineurs qui vivent effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                                                  • Soit l'ascendant qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an

                                                  • Soit la personne handicapée qui vit effectivement avec le locataire depuis plus d'un an, à la condition qu'elle reçoit l'une de ces 3 aides (pension de grand invalide de guerre, ou rente d'invalide du travail correspondant à une incapacité au moins égale à 80 %, ou allocation versée à toute personne ayant au moins 80 % d'incapacité permanente).

                                                  Si plusieurs personnes réclament le transfert du droit au maintien dans les lieux, c'est le juge qui décidera en tenant compte des intérêts de chacun.

                                                  Le juge compétent est le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                                    Le bail est résilié automatiquement.

                                                    Le logement étant devenu vacant, il ne peut pas être reloué avec les règles de la loi de 1948.

                                                    Location immobilière : contrat de location (bail)

                                                      Lutte contre  l’habitat indigne :

                                                      Vous êtes occupants d’un logement présentant des signes de non décence, de risque pour la santé ou la sécurité : comment agir ?

                                                      Vous avez la possibilité de saisir le service Habitat OU d’effectuer les démarches auprès de la Préfecture -DDTM :

                                                      SOIT PAR COURRIER

                                                      Préfecture du Var

                                                      Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Var (DDTM)

                                                      Service Habitat Rénovation Urbaine – Pôle Départementale de Lutte contre l’Habitat Indigne du Var

                                                      Boulevard du 112ème Régiment d’Infanterie

                                                      CS 31209

                                                      83070 TOULON Cedex

                                                      SOIT PAR COURRIEL   : ddtm-pdlhi@var.gouv.fr

                                                      Liens utiles pour vos démarches  : https://www.var.gouv.fr/Demarches/Signaler-un-habitat-indigne

                                                      Autres liens utiles :