Habitat : les démarches

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Opération Programmée pour l’Amélioration de l’Habitat (OPAH) "Coeur de Ville"

Recensement

Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens. Pour une commune ces statistiques servent à prévoir les besoins en équipements collectifs comme les écoles, les maisons de retraites ou les hôpitaux. Elles servent surtout à établir la contribution de l'État au budget de la commune pour financer ces investissements.

Les communes de 10 000 habitants ou plus comme Cuers font désormais l'objet d'une enquête annuelle (de janvier à février) auprès d'un échantillon de 8 % de la population, dispersé sur l'ensemble de leur territoire. Au bout de 5 ans, tout le territoire de ces communes est pris en compte et les résultats du recensement sont calculés à partir de l'échantillon de 40 % de leur population ainsi constitué.

L'Adressage et certificat de numérotage

L’adressage précise les numéros affectés aux différents accès sur la ou les voies bordant la ou les parcelles. La demande d’attribution ou de confirmation d’une adresse est nécessaire pour une construction ou une réhabilitation sur une ou plusieurs parcelles, en particulier si les accès sont modifiés. Ce document permet de localiser votre parcelle afin d’améliorer l’intervention des services d’urgence (les pompiers, le SAMU, le SMUR, la police, la gendarmerie …..) et l'efficacité des services publics tels que la Poste, les impôts, la CAF ….. , les réseaux tels que l’ouverture d’un compteur (eau ou électricité), la fibre, et les autres services tels que les livraisons et autres.

Il permet aussi de mettre à jour la Basse d'Adresse Nationale (BAN) produite par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) (cf l’article L. 321-4 du même code par la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique). C'est la seule base de données d’adresses officiellement reconnue par l’administration. Elle est utilisée par de nombreux services numériques publics et privés.

Comment obtenir un certificat de numérotage ?

  1. Téléchargez le formulaire
  2. Remplissez le (informatiquement ou imprimez le et remplissez le à la main) et adressez le accompagné des documents demandés :
  • soit par courrier postal : Mairie de Cuers - Service "Habitat"– Place Général Magnan – BP 37 – 83390 Cuers
  • Soit en le déposant à l’accueil ou dans la boite aux lettres de l’Hôtel de Ville sous pli cacheté à l'attention du service "Habitat"
  • soit en ligne.

Déclaration de la présence de termites ou insectes xylophages dans un logement ou un immeuble :

Indemnité de licenciement du salarié en CDI

Le salarié en  CDI  qui est licencié peut obtenir une indemnité de licenciement sous certaines conditions. Nous vous présentons les informations à retenir.

    L'indemnité de licenciement est accordée, sous certaines conditions, au salarié en  pour compenser la perte de son emploi.

    L'indemnité de licenciement peut être d'origine :

    • Légale, c'est-à-dire prévue par le code du travail

    • Conventionnelle, c'est-à-dire prévue par un accord collectif

    • Contractuelle, c'est-à-dire prévue par le contrat de travail.

    Cette indemnité est versée par l'employeur.

    Ces conditions varient en fonction du motif de licenciement et de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise.

    Motifs du licenciement

    L'indemnité de licenciement est due au salarié en  CDI  qui fait l'objet d'un licenciement pour motif personnel, économique ou pour inaptitude.

    L'indemnité est également due en cas de cessation ou de dissolution de l'entreprise (sauf cessation pour force majeure).

    En cas de décès d'un salarié lorsque le licenciement a été notifié, l'indemnité doit être versée aux ayants droit.

    En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, l'indemnité n'est pas versée. Toutefois, des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l'entreprise peuvent prévoir le versement de cette indemnité.

    Un simulateur permet de rechercher la convention collective avec le nom de l'entreprise ou son numéro Siret :

  • Trouver sa convention collective
  • Ancienneté

    Pour bénéficier de l'indemnité, le salarié licencié doit justifier d'au moins 8 mois d'ancienneté ininterrompus au service du même employeur.

    Ce calcul s'effectue à la date d'envoi de la lettre de licenciement.

    Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l'entreprise peuvent prévoir une ancienneté inférieure.

    Le calcul de l'indemnité légale de licenciement diffère selon l'ancienneté du salarié :

    Montant de l'indemnité

    L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

    L'indemnité ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté.

    Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l'indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

    Exemple

    Un salarié a travaillé 3 ans à temps plein, puis 2 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps plein). Le calcul de l'indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 3) + (1 000 x 1/4 x 2) = 2 000 € .

    À noter

    Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

    Calcul du salaire de référence

    Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

    • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement

    • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

    À noter

    Si le salarié a moins de 12 mois d’ancienneté, il faudra comparer la moyenne mensuelle sur l'ensemble des mois travaillés avec celle calculée sur les 3 derniers mois, et retenir la plus favorable.

    Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l'arrêt.

    Calcul de l'ancienneté

    L'ancienneté est calculée jusqu'à la date de rupture effective du contrat de travail, c'est-à-dire à la fin du préavis.

    En cas d'année incomplète, l'indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

    Exemple

    Pour un salaire de référence de  1 500 € , l'indemnité minimale avec une ancienneté de 3 ans et 6 mois est de : [(1 500 x 1/4) x 3] + [(1 500 x 1/4) x (6/12)] = 1 312,50 € .

      Montant de l'indemnité

      L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

      L'indemnité est au moins égale aux montants suivants :

      • 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans

      • 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.

      Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l'indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

      Exemple

      Un salarié a travaillé 10 ans à temps complet, puis 3 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps complet). Le calcul de l'indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 10) + (1 000 x 1/3 x 3)= 6 000 € .

      À noter

      Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

      Calcul du salaire de référence

      Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

      • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement,

      • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

      Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l'arrêt.

      Calcul de l'ancienneté

      L'ancienneté est calculée jusqu'à la date de rupture effective du contrat de travail, c'est-à-dire à la fin du préavis.

      En cas d'année incomplète, l'indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

      Exemple

      Pour un salaire de référence de  1 500 € , l'indemnité minimale avec une ancienneté de 12 ans et 9 mois est de  : [(1 500 x 1/4) x 10] + [(1 500 x 1/3) x 2] + [(1 500 x 1/3) x (9/12)] = 5 125 € .

        À savoir

        Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage peuvent prévoir une formule de calcul plus avantageuse pour le salarié. Dans ce cas, le salarié perçoit l'indemnité la plus élevée.

        Un simulateur vous permet d'estimer le montant de l'indemnité minimale de licenciement :

      • Estimer le montant de l'indemnité de licenciement

        L'indemnité versée en cas de licenciement (hors plan de sauvegarde de l'emploi) est en partie exonérée d'impôt sur le revenu.

        Le montant correspondant à l'indemnité fixée par la loi ou la convention collective est exonéré en totalité.

        Si vous avez reçu un montant supérieur, l'exonération est limitée à l'un des montants suivants :

        • 2 fois le montant de la rémunération brute que vous avez perçue l'année précédant votre licenciement

        • Moitié de l'indemnité de licenciement que vous avez perçue.

        Les services fiscaux retiendront la solution qui vous est la plus favorable.

        Dans ce cas, l'exonération est limitée à un maximum de 278 208 € pour les indemnités perçues en 2024 ( 282 600 € pour les indemnités versées en 2025).

        Exemple

        Un salarié perçoit une indemnité de licenciement de 120 000 € dont 70 000 € correspondent à l'indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l'année civile précédant le licenciement est de 40 000 € .

        L'indemnité de licenciement est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

        Ce montant est supérieur à 50 % de l'indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

        L'indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

        Le surplus de 40 000 (120 000 € - 80 000 € ) est imposable.

        L'indemnité de licenciement peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

        Cotisations sociales

        La fraction de l'indemnité de licenciement exonérée d'impôt sur le revenu est également exonérée de cotisations sociales, dans la limite de 94 200 € .

        Exemple

        Si un salarié touche une indemnité de licenciement d'un montant de  40 000 € exonérés d'impôt, l'indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

        En revanche, s'il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d'impôt, l'indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 94 200 € .

        La partie de l'indemnité qui excède ce montant, soit  5 800 € ( 100 000 €  -  94 200 € ), est soumise à cotisations sociales.

        Attention

        Si l'indemnité de licenciement versée est supérieure à  471 000 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n'est applicable.

        CSG et CRDS

        L'indemnité de licenciement est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

        • Montant de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement dû au salarié licencié

        • Montant de l'indemnité exonéré de cotisations sociales.

        Exemple

        Un salarié touche une indemnité de licenciement (indemnité légale + indemnité supra-légale) d'un montant de  40 000 € exonérés d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales.

        Cependant, le montant de l'indemnité légale perçu (sans compter l'indemnité supra-légale) est fixé à  15 000 € .

        L'exonération de CSG et CRDS s'applique à hauteur de  15 000 € .

        La CSG et la CRDS sont dues à hauteur des 25 000 € restants ( 40 000 €  -  15 000 € ).

        Attention

        Si l'indemnité de licenciement versée est supérieure à 471 000 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n'est applicable.

      • Pour des informations complémentaires sur l'exonération fiscale des indemnités :
        Service d'information des impôts

        Par téléphone :

        0809 401 401

        Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, hors jours fériés.

        Service gratuit + prix appel

      Indemnité de licenciement du salarié en CDI

      Le salarié en  CDI  qui est licencié peut obtenir une indemnité de licenciement sous certaines conditions. Nous vous présentons les informations à retenir.

        L'indemnité de licenciement est accordée, sous certaines conditions, au salarié en  pour compenser la perte de son emploi.

        L'indemnité de licenciement peut être d'origine :

        • Légale, c'est-à-dire prévue par le code du travail

        • Conventionnelle, c'est-à-dire prévue par un accord collectif

        • Contractuelle, c'est-à-dire prévue par le contrat de travail.

        Cette indemnité est versée par l'employeur.

        Ces conditions varient en fonction du motif de licenciement et de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise.

        Motifs du licenciement

        L'indemnité de licenciement est due au salarié en  CDI  qui fait l'objet d'un licenciement pour motif personnel, économique ou pour inaptitude.

        L'indemnité est également due en cas de cessation ou de dissolution de l'entreprise (sauf cessation pour force majeure).

        En cas de décès d'un salarié lorsque le licenciement a été notifié, l'indemnité doit être versée aux ayants droit.

        En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, l'indemnité n'est pas versée. Toutefois, des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l'entreprise peuvent prévoir le versement de cette indemnité.

        Un simulateur permet de rechercher la convention collective avec le nom de l'entreprise ou son numéro Siret :

      • Trouver sa convention collective
      • Ancienneté

        Pour bénéficier de l'indemnité, le salarié licencié doit justifier d'au moins 8 mois d'ancienneté ininterrompus au service du même employeur.

        Ce calcul s'effectue à la date d'envoi de la lettre de licenciement.

        Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l'entreprise peuvent prévoir une ancienneté inférieure.

        Le calcul de l'indemnité légale de licenciement diffère selon l'ancienneté du salarié :

        Montant de l'indemnité

        L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

        L'indemnité ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté.

        Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l'indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

        Exemple

        Un salarié a travaillé 3 ans à temps plein, puis 2 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps plein). Le calcul de l'indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 3) + (1 000 x 1/4 x 2) = 2 000 € .

        À noter

        Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

        Calcul du salaire de référence

        Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

        • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement

        • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

        À noter

        Si le salarié a moins de 12 mois d’ancienneté, il faudra comparer la moyenne mensuelle sur l'ensemble des mois travaillés avec celle calculée sur les 3 derniers mois, et retenir la plus favorable.

        Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l'arrêt.

        Calcul de l'ancienneté

        L'ancienneté est calculée jusqu'à la date de rupture effective du contrat de travail, c'est-à-dire à la fin du préavis.

        En cas d'année incomplète, l'indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

        Exemple

        Pour un salaire de référence de  1 500 € , l'indemnité minimale avec une ancienneté de 3 ans et 6 mois est de : [(1 500 x 1/4) x 3] + [(1 500 x 1/4) x (6/12)] = 1 312,50 € .

          Montant de l'indemnité

          L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

          L'indemnité est au moins égale aux montants suivants :

          • 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans

          • 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.

          Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l'indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

          Exemple

          Un salarié a travaillé 10 ans à temps complet, puis 3 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps complet). Le calcul de l'indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 10) + (1 000 x 1/3 x 3)= 6 000 € .

          À noter

          Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

          Calcul du salaire de référence

          Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

          • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement,

          • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

          Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l'arrêt.

          Calcul de l'ancienneté

          L'ancienneté est calculée jusqu'à la date de rupture effective du contrat de travail, c'est-à-dire à la fin du préavis.

          En cas d'année incomplète, l'indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

          Exemple

          Pour un salaire de référence de  1 500 € , l'indemnité minimale avec une ancienneté de 12 ans et 9 mois est de  : [(1 500 x 1/4) x 10] + [(1 500 x 1/3) x 2] + [(1 500 x 1/3) x (9/12)] = 5 125 € .

            À savoir

            Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage peuvent prévoir une formule de calcul plus avantageuse pour le salarié. Dans ce cas, le salarié perçoit l'indemnité la plus élevée.

            Un simulateur vous permet d'estimer le montant de l'indemnité minimale de licenciement :

          • Estimer le montant de l'indemnité de licenciement

            L'indemnité versée en cas de licenciement (hors plan de sauvegarde de l'emploi) est en partie exonérée d'impôt sur le revenu.

            Le montant correspondant à l'indemnité fixée par la loi ou la convention collective est exonéré en totalité.

            Si vous avez reçu un montant supérieur, l'exonération est limitée à l'un des montants suivants :

            • 2 fois le montant de la rémunération brute que vous avez perçue l'année précédant votre licenciement

            • Moitié de l'indemnité de licenciement que vous avez perçue.

            Les services fiscaux retiendront la solution qui vous est la plus favorable.

            Dans ce cas, l'exonération est limitée à un maximum de 278 208 € pour les indemnités perçues en 2024 ( 282 600 € pour les indemnités versées en 2025).

            Exemple

            Un salarié perçoit une indemnité de licenciement de 120 000 € dont 70 000 € correspondent à l'indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l'année civile précédant le licenciement est de 40 000 € .

            L'indemnité de licenciement est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

            Ce montant est supérieur à 50 % de l'indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

            L'indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

            Le surplus de 40 000 (120 000 € - 80 000 € ) est imposable.

            L'indemnité de licenciement peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

            Cotisations sociales

            La fraction de l'indemnité de licenciement exonérée d'impôt sur le revenu est également exonérée de cotisations sociales, dans la limite de 94 200 € .

            Exemple

            Si un salarié touche une indemnité de licenciement d'un montant de  40 000 € exonérés d'impôt, l'indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

            En revanche, s'il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d'impôt, l'indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 94 200 € .

            La partie de l'indemnité qui excède ce montant, soit  5 800 € ( 100 000 €  -  94 200 € ), est soumise à cotisations sociales.

            Attention

            Si l'indemnité de licenciement versée est supérieure à  471 000 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n'est applicable.

            CSG et CRDS

            L'indemnité de licenciement est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

            • Montant de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement dû au salarié licencié

            • Montant de l'indemnité exonéré de cotisations sociales.

            Exemple

            Un salarié touche une indemnité de licenciement (indemnité légale + indemnité supra-légale) d'un montant de  40 000 € exonérés d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales.

            Cependant, le montant de l'indemnité légale perçu (sans compter l'indemnité supra-légale) est fixé à  15 000 € .

            L'exonération de CSG et CRDS s'applique à hauteur de  15 000 € .

            La CSG et la CRDS sont dues à hauteur des 25 000 € restants ( 40 000 €  -  15 000 € ).

            Attention

            Si l'indemnité de licenciement versée est supérieure à 471 000 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n'est applicable.

          • Pour des informations complémentaires sur l'exonération fiscale des indemnités :
            Service d'information des impôts

            Par téléphone :

            0809 401 401

            Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, hors jours fériés.

            Service gratuit + prix appel

          Lutte contre  l’habitat indigne :

          Vous êtes occupants d’un logement présentant des signes de non décence, de risque pour la santé ou la sécurité : comment agir ?

          Vous avez la possibilité de saisir le service Habitat OU d’effectuer les démarches auprès de la Préfecture -DDTM :

          SOIT PAR COURRIER

          Préfecture du Var

          Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Var (DDTM)

          Service Habitat Rénovation Urbaine – Pôle Départementale de Lutte contre l’Habitat Indigne du Var

          Boulevard du 112ème Régiment d’Infanterie

          CS 31209

          83070 TOULON Cedex

          SOIT PAR COURRIEL   : ddtm-pdlhi@var.gouv.fr

          Liens utiles pour vos démarches  : https://www.var.gouv.fr/Demarches/Signaler-un-habitat-indigne

          Autres liens utiles :