Habitat : les démarches

Publié le – Mis à jour le

Opération Programmée pour l’Amélioration de l’Habitat (OPAH) “Coeur de Ville”

Recensement

Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens. Pour une commune ces statistiques servent à prévoir les besoins en équipements collectifs comme les écoles, les maisons de retraites ou les hôpitaux. Elles servent surtout à établir la contribution de l’État au budget de la commune pour financer ces investissements.

Les communes de 10 000 habitants ou plus comme Cuers font désormais l’objet d’une enquête annuelle (de janvier à février) auprès d’un échantillon de 8 % de la population, dispersé sur l’ensemble de leur territoire. Au bout de 5 ans, tout le territoire de ces communes est pris en compte et les résultats du recensement sont calculés à partir de l’échantillon de 40 % de leur population ainsi constitué.

L’Adressage et certificat de numérotage

L’adressage précise les numéros affectés aux différents accès sur la ou les voies bordant la ou les parcelles. La demande d’attribution ou de confirmation d’une adresse est nécessaire pour une construction ou une réhabilitation sur une ou plusieurs parcelles, en particulier si les accès sont modifiés. Ce document permet de localiser votre parcelle afin d’améliorer l’intervention des services d’urgence (les pompiers, le SAMU, le SMUR, la police, la gendarmerie …..) et l’efficacité des services publics tels que la Poste, les impôts, la CAF ….. , les réseaux tels que l’ouverture d’un compteur (eau ou électricité), la fibre, et les autres services tels que les livraisons et autres.

Il permet aussi de mettre à jour la Basse d’Adresse Nationale (BAN) produite par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) (cf l’article L. 321-4 du même code par la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique). C’est la seule base de données d’adresses officiellement reconnue par l’administration. Elle est utilisée par de nombreux services numériques publics et privés.

Comment obtenir un certificat de numérotage ?

  1. Téléchargez le formulaire
  2. Remplissez le (informatiquement ou imprimez le et remplissez le à la main) et adressez le accompagné des documents demandés :
  • soit par courrier postal : Mairie de Cuers – Service “Habitat”– Place Général Magnan – BP 37 – 83390 Cuers
  • Soit en le déposant à l’accueil ou dans la boite aux lettres de l’Hôtel de Ville sous pli cacheté à l’attention du service “Habitat”
  • soit en ligne.

Lutte contre  l’habitat indigne :

Vous êtes occupants d’un logement présentant des signes de non décence, de risque pour la santé ou la sécurité : comment agir ?

Vous avez la possibilité de saisir le service Habitat OU d’effectuer les démarches auprès de la Préfecture -DDTM :

SOIT PAR COURRIER

Préfecture du Var

Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Var (DDTM)

Service Habitat Rénovation Urbaine – Pôle Départementale de Lutte contre l’Habitat Indigne du Var

Boulevard du 112ème Régiment d’Infanterie

CS 31209

83070 TOULON Cedex

SOIT PAR COURRIEL   : ddtm-pdlhi@var.gouv.fr

Liens utiles pour vos démarches  : https://www.var.gouv.fr/Demarches/Signaler-un-habitat-indigne

Autres liens utiles :

Publicité extérieure

La politique publique relative à la publicité extérieure s’inscrit dans un objectif de qualité du cadre de vie. Elle vise à réduire l’impact des panneaux publicitaires dans l’espace public à travers notamment une diminution du nombre de dispositifs, une réduction des formats ou encore des règles de limitation des nuisances lumineuses dans un contexte de sobriété énergétique et de préservation de la biodiversité nocturne.

La décentralisation de la police de la publicité est entrée en vigueur au 1er janvier 2024.

Des nouvelles compétences dévolues aux maires et présidents d’EPCI. Dorénavant, les maires sont compétents pour assurer cette police sur leur territoire, que leur commune soit ou non couverte par un Règlement Local de Publicité (RLP).

Pour l’heure, la Commune n’est pas couverte par un Règlement Local de Publicité (RLP), de ce fait tout projet doit respecter le Règlement National de Publicité (RNP).

Pour toutes demandes et afin de vous accompagner dans votre projet, le service Habitat doit être consulté.

L’essentiel de la réglementation :

L’affichage publicitaire est réglementé par le code de l’environnement (articles L.581-1 à L.581-45 et R.581-1 à R.581-88).

Les règles s’appliquent à la publicité, aux enseignes et pré-enseignes visibles de toute voie ouverte à la circulation publique.

Le site service-public vous informe de la réglementation relative à la publicité extérieure : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/N31355

Textes de lois et références :

Code de l’environnement, articles L 581-1 à L 581-45
Code de l’environnement, articles R 581-1 à R 581-88

Pour en savoir plus :

Télécharger le guide pratique de la réglementation de la publicité extérieure.

LES FORMALITÉS ADMINISTRATIVES

Dépôt du dossier :

  1. Version papier : Le dossier doit être adressé (en 3 exemplaires) par pli recommandé avec demande d’avis de réception ou déposé contre récépissé en mairie  où est envisagé l’installation du dispositif, que la mairie soit couverte ou non par un Règlement Local de Publicité.
    Nota : le délai d’instruction est de deux mois à la réception d’un dossier complet.
  1. Version dématérialisée : création de votre compte : https://cuers.geosphere.fr/guichet-unique

Suivant le dispositif vous devez télécharger le Cerfa correspondant et joindre les pièces demandées :

 → Déclaration préalable : télécharger le cerfa

L’installation, le remplacement ou la modification d’un dispositif ou de matériel supportant de la publicité ou d’une pré-enseigne est soumis à déclaration préalable (article L.581-6 du code de l’environnement).

→ Autorisation préalable :  télécharger le cerfa

L’article L.581-18 du Code de l’Environnement stipule que les enseignes y compris temporaires situées sur les immeubles et dans les lieux mentionnés aux articles L.581-4 et L.581-8 du code précité et celles situées sur le territoire d’une commune couverte par un Règlement Local de Publicité,  ainsi que d’autres dispositifs particuliers (certains dispositifs de publicité lumineuse,  mobilier urbain supportant de la publicité lumineuse…etc), doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable.

Le dossier doit être adressé en 3 exemplaires par pli recommandé avec demande d’avis de réception ou déposé contre récépissé : en mairie  où est envisagé l’installation du dispositif, que la mairie soit couverte ou non par un Règlement Local de Publicité.
Nota : le délai d’instruction est de deux mois à la réception d’un dossier complet.

Déclaration de la présence de termites ou insectes xylophages dans un logement ou un immeuble :

Montant du loyer d’un logement appartenant à un propriétaire privé

À quelles règles doit répondre le montant du loyer d’un logement du secteur privé ? Le loyer d’un logement loué avec bail d’habitation est fixé librement par le propriétaire. Mais, dans les communes situées en zone tendue, l’encadrement des loyers s’applique. Dans ces communes, le loyer ne doit pas dépasser un montant maximum lors de la remise en location, et lors du renouvellement du bail.

Pour savoir si votre commune est située en zone tendue :

Attention

Paris, Lille, Hellemmes et Lomme, Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux et les communes d’Est Ensemble, de , et du depuis le 25 novembre 2024, appliquent des règles encore plus strictes.

Location immobilière : loyer

Certains logements ne sont pas concernés par l’encadrement des loyers, car ils sont soumis à d’autres règles : logement loi de 1948, logement conventionné par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), logement HLM, meublé de tourisme, sous-location.

    Lorsque le logement est mis en location pour la 1re fois, le propriétaire fixe librement le montant du loyer.

    Le propriétaire pourra réviser le loyer 1 fois par an, si une clause du bail le prévoit.

    Attention
    • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

    • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

    Le montant du loyer appliqué au dernier locataire doit figurer dans le bail.

    Le propriétaire peut augmenter ce loyer dans certains cas seulement.

    La date de signature du bail est déterminante :

    Si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois, le propriétaire peut augmenter le loyer de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail.

    Attention

    Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

      Le nouveau loyer peut être augmenté lorsque le propriétaire a financé des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges) ou des travaux mise aux normes de décence

      Ces travaux doivent :

      • Avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, dans les parties communes ou privatives

      • Et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charge)

      Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédent locataire peut être augmenté de 15 % du montant des travaux  TTC .

      Attention

      Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer.

        Le nouveau loyer est fixé librement lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

        • Des travaux d’amélioration ont été faits depuis moins de 6 mois

        • Le montant de ces travaux est au moins égal à la dernière année de loyer

        Attention

        Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer.

            Lorsque le loyer appliqué à l’ancien locataire est manifestement sous-évalué, le propriétaire peut augmenter ce loyer.

            À savoir

            Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

            Mais l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les 2 montants suivants :

            • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

            • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois.

            Attention

            Lorsque le logement est classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                Si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois, le propriétaire peut augmenter le loyer de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail.

                Attention

                En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                  Le nouveau loyer peut être augmenté lorsque le propriétaire a financé des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges) ou des travaux mise aux normes de décence

                  Ces travaux doivent :

                  • Avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, dans les parties communes ou privatives

                  • Et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charge).

                  Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédent locataire peut être augmenté de 15 % du montant des travaux  TTC .

                  Attention

                  En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                    Le nouveau loyer est fixé librement lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

                    • Des travaux d’amélioration ont été faits depuis moins de 6 mois

                    • Le montant de ces travaux est au moins égal à la dernière année de loyer.

                    Attention

                    En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                        Lorsque le loyer appliqué à l’ancien locataire est manifestement sous-évalué, le propriétaire peut augmenter ce loyer.

                        À savoir

                        Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

                        Mais l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les 2 montants suivants :

                        • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                        • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois.

                        Attention

                        En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                            Si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois, le propriétaire peut augmenter le loyer de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail.

                              Le nouveau loyer peut être augmenté lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

                              • Le propriétaire a financé des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges) ou des travaux mise aux normes de décence

                              • Lorsque le logement est situé en métropole, sa consommation en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

                              Ces travaux doivent :

                              • avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, dans les parties communes ou privatives

                              • être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charge)

                              Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédent locataire peut être augmenté de 15 % du montant des travaux  TTC .

                                Le nouveau loyer est fixé librement lorsque les 3 conditions suivantes sont remplies :

                                • Des travaux d’amélioration ont été faits depuis moins de 6 mois

                                • Le montant de ces travaux est au moins égal à la dernière année de loyer

                                • Lorsque le logement est situé en métropole, sa consommation en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

                                    Il est possible d’augmenter le loyer appliqué à l’ancien locataire lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

                                    • Ce loyer est sous-évalué. Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

                                    • Lorsque le logement est situé en métropole, sa consommation en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

                                    Lorsque ces 2 conditions sont remplies, le loyer peut être augmenté. Mais la hausse du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les 2 sommes suivantes :

                                    • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                                    • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois

                                        Le locataire peut contester l’augmentation du loyer en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                                        Si le litige persiste, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement (démarche est gratuite). En cas d’échec de l’intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                        La règle à appliquer dépend de la date de signature du bail :

                                        Le propriétaire fixe librement le montant du loyer d’un logement classé A, B, C, D ou E (classe indiquée sur le  DPE ).

                                        Mais le loyer d’un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ) ne doit pas être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire.

                                          En métropole, le propriétaire fixe librement le montant du loyer d’un logement classé A, B, C, D ou E (classe indiquée sur le  DPE ). Mais le loyer d’un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ) ne doit pas être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire.

                                          En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

                                            Le propriétaire fixe librement le montant du loyer.

                                              Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer qu’il souhaite appliquer, qu’il s’agisse d’un logement vide ou meublé.

                                              Le propriétaire peut réviser le loyer 1 fois par an à la condition que cela soit prévu dans le bail.

                                              Attention
                                              • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                              • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                            Montant du loyer d’un logement appartenant à un propriétaire privé

                                            À quelles règles doit répondre le montant du loyer d’un logement du secteur privé ? Le loyer d’un logement loué avec bail d’habitation est fixé librement par le propriétaire. Mais, dans les communes situées en zone tendue, l’encadrement des loyers s’applique. Dans ces communes, le loyer ne doit pas dépasser un montant maximum lors de la remise en location, et lors du renouvellement du bail.

                                            Pour savoir si votre commune est située en zone tendue :

                                            Attention

                                            Paris, Lille, Hellemmes et Lomme, Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux et les communes d’Est Ensemble, de , et du depuis le 25 novembre 2024, appliquent des règles encore plus strictes.

                                            Location immobilière : loyer

                                            Certains logements ne sont pas concernés par l’encadrement des loyers, car ils sont soumis à d’autres règles : logement loi de 1948, logement conventionné par l’Anah (hors conventions à loyer intermédiaire), logement HLM, meublé de tourisme, sous-location.

                                              Lorsque le logement est mis en location pour la 1re fois, le propriétaire fixe librement le montant du loyer.

                                              Le propriétaire pourra réviser le loyer 1 fois par an, si une clause du bail le prévoit.

                                              Attention
                                              • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                              • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                              Le montant du loyer appliqué au dernier locataire doit figurer dans le bail.

                                              Le propriétaire peut augmenter ce loyer dans certains cas seulement.

                                              La date de signature du bail est déterminante :

                                              Si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois, le propriétaire peut augmenter le loyer de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail.

                                              Attention

                                              Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                                Le nouveau loyer peut être augmenté lorsque le propriétaire a financé des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges) ou des travaux mise aux normes de décence

                                                Ces travaux doivent :

                                                • Avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, dans les parties communes ou privatives

                                                • Et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charge)

                                                Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédent locataire peut être augmenté de 15 % du montant des travaux  TTC .

                                                Attention

                                                Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer.

                                                  Le nouveau loyer est fixé librement lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

                                                  • Des travaux d’amélioration ont été faits depuis moins de 6 mois

                                                  • Le montant de ces travaux est au moins égal à la dernière année de loyer

                                                  Attention

                                                  Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer.

                                                      Lorsque le loyer appliqué à l’ancien locataire est manifestement sous-évalué, le propriétaire peut augmenter ce loyer.

                                                      À savoir

                                                      Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

                                                      Mais l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les 2 montants suivants :

                                                      • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                                                      • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois.

                                                      Attention

                                                      Lorsque le logement est classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                                          Si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois, le propriétaire peut augmenter le loyer de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail.

                                                          Attention

                                                          En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                                            Le nouveau loyer peut être augmenté lorsque le propriétaire a financé des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges) ou des travaux mise aux normes de décence

                                                            Ces travaux doivent :

                                                            • Avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, dans les parties communes ou privatives

                                                            • Et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charge).

                                                            Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédent locataire peut être augmenté de 15 % du montant des travaux  TTC .

                                                            Attention

                                                            En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                                              Le nouveau loyer est fixé librement lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

                                                              • Des travaux d’amélioration ont été faits depuis moins de 6 mois

                                                              • Le montant de ces travaux est au moins égal à la dernière année de loyer.

                                                              Attention

                                                              En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                                                  Lorsque le loyer appliqué à l’ancien locataire est manifestement sous-évalué, le propriétaire peut augmenter ce loyer.

                                                                  À savoir

                                                                  Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

                                                                  Mais l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les 2 montants suivants :

                                                                  • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                                                                  • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois.

                                                                  Attention

                                                                  En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                                                      Si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois, le propriétaire peut augmenter le loyer de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail.

                                                                        Le nouveau loyer peut être augmenté lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

                                                                        • Le propriétaire a financé des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges) ou des travaux mise aux normes de décence

                                                                        • Lorsque le logement est situé en métropole, sa consommation en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

                                                                        Ces travaux doivent :

                                                                        • avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, dans les parties communes ou privatives

                                                                        • être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charge)

                                                                        Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédent locataire peut être augmenté de 15 % du montant des travaux  TTC .

                                                                          Le nouveau loyer est fixé librement lorsque les 3 conditions suivantes sont remplies :

                                                                          • Des travaux d’amélioration ont été faits depuis moins de 6 mois

                                                                          • Le montant de ces travaux est au moins égal à la dernière année de loyer

                                                                          • Lorsque le logement est situé en métropole, sa consommation en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

                                                                              Il est possible d’augmenter le loyer appliqué à l’ancien locataire lorsque les 2 conditions suivantes sont remplies :

                                                                              • Ce loyer est sous-évalué. Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

                                                                              • Lorsque le logement est situé en métropole, sa consommation en énergie primaire est inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

                                                                              Lorsque ces 2 conditions sont remplies, le loyer peut être augmenté. Mais la hausse du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les 2 sommes suivantes :

                                                                              • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                                                                              • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois

                                                                                  Le locataire peut contester l’augmentation du loyer en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                                                                                  Si le litige persiste, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement (démarche est gratuite). En cas d’échec de l’intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                                                                  La règle à appliquer dépend de la date de signature du bail :

                                                                                  Le propriétaire fixe librement le montant du loyer d’un logement classé A, B, C, D ou E (classe indiquée sur le  DPE ).

                                                                                  Mais le loyer d’un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ) ne doit pas être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire.

                                                                                    En métropole, le propriétaire fixe librement le montant du loyer d’un logement classé A, B, C, D ou E (classe indiquée sur le  DPE ). Mais le loyer d’un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ) ne doit pas être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire.

                                                                                    En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

                                                                                      Le propriétaire fixe librement le montant du loyer.

                                                                                        Le propriétaire peut fixer librement le montant du loyer qu’il souhaite appliquer, qu’il s’agisse d’un logement vide ou meublé.

                                                                                        Le propriétaire peut réviser le loyer 1 fois par an à la condition que cela soit prévu dans le bail.

                                                                                        Attention
                                                                                        • En métropole, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 24 août 2022, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.

                                                                                        • En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte, lorsque le bail est signé, renouvelé ou tacitement reconduit depuis le 1er juillet 2024, et qu’il concerne un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ), il est interdit d’en réviser le loyer.