Habitat : les démarches

Publié le – Mis à jour le

Opération Programmée pour l’Amélioration de l’Habitat (OPAH) “Coeur de Ville”

Recensement

Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens. Pour une commune ces statistiques servent à prévoir les besoins en équipements collectifs comme les écoles, les maisons de retraites ou les hôpitaux. Elles servent surtout à établir la contribution de l’État au budget de la commune pour financer ces investissements.

Les communes de 10 000 habitants ou plus comme Cuers font désormais l’objet d’une enquête annuelle (de janvier à février) auprès d’un échantillon de 8 % de la population, dispersé sur l’ensemble de leur territoire. Au bout de 5 ans, tout le territoire de ces communes est pris en compte et les résultats du recensement sont calculés à partir de l’échantillon de 40 % de leur population ainsi constitué.

L’Adressage et certificat de numérotage

L’adressage précise les numéros affectés aux différents accès sur la ou les voies bordant la ou les parcelles. La demande d’attribution ou de confirmation d’une adresse est nécessaire pour une construction ou une réhabilitation sur une ou plusieurs parcelles, en particulier si les accès sont modifiés. Ce document permet de localiser votre parcelle afin d’améliorer l’intervention des services d’urgence (les pompiers, le SAMU, le SMUR, la police, la gendarmerie …..) et l’efficacité des services publics tels que la Poste, les impôts, la CAF ….. , les réseaux tels que l’ouverture d’un compteur (eau ou électricité), la fibre, et les autres services tels que les livraisons et autres.

Il permet aussi de mettre à jour la Basse d’Adresse Nationale (BAN) produite par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) (cf l’article L. 321-4 du même code par la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique). C’est la seule base de données d’adresses officiellement reconnue par l’administration. Elle est utilisée par de nombreux services numériques publics et privés.

Comment obtenir un certificat de numérotage ?

  1. Téléchargez le formulaire
  2. Remplissez le (informatiquement ou imprimez le et remplissez le à la main) et adressez le accompagné des documents demandés :
  • soit par courrier postal : Mairie de Cuers – Service “Habitat”– Place Général Magnan – BP 37 – 83390 Cuers
  • Soit en le déposant à l’accueil ou dans la boite aux lettres de l’Hôtel de Ville sous pli cacheté à l’attention du service “Habitat”
  • soit en ligne.

Lutte contre  l’habitat indigne :

Vous êtes occupants d’un logement présentant des signes de non décence, de risque pour la santé ou la sécurité : comment agir ?

Vous avez la possibilité de saisir le service Habitat OU d’effectuer les démarches auprès de la Préfecture -DDTM :

SOIT PAR COURRIER

Préfecture du Var

Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Var (DDTM)

Service Habitat Rénovation Urbaine – Pôle Départementale de Lutte contre l’Habitat Indigne du Var

Boulevard du 112ème Régiment d’Infanterie

CS 31209

83070 TOULON Cedex

SOIT PAR COURRIEL   : ddtm-pdlhi@var.gouv.fr

Liens utiles pour vos démarches  : https://www.var.gouv.fr/Demarches/Signaler-un-habitat-indigne

Autres liens utiles :

Publicité extérieure

La politique publique relative à la publicité extérieure s’inscrit dans un objectif de qualité du cadre de vie. Elle vise à réduire l’impact des panneaux publicitaires dans l’espace public à travers notamment une diminution du nombre de dispositifs, une réduction des formats ou encore des règles de limitation des nuisances lumineuses dans un contexte de sobriété énergétique et de préservation de la biodiversité nocturne.

La décentralisation de la police de la publicité est entrée en vigueur au 1er janvier 2024.

Des nouvelles compétences dévolues aux maires et présidents d’EPCI. Dorénavant, les maires sont compétents pour assurer cette police sur leur territoire, que leur commune soit ou non couverte par un Règlement Local de Publicité (RLP).

Pour l’heure, la Commune n’est pas couverte par un Règlement Local de Publicité (RLP), de ce fait tout projet doit respecter le Règlement National de Publicité (RNP).

Pour toutes demandes et afin de vous accompagner dans votre projet, le service Habitat doit être consulté.

L’essentiel de la réglementation :

L’affichage publicitaire est réglementé par le code de l’environnement (articles L.581-1 à L.581-45 et R.581-1 à R.581-88).

Les règles s’appliquent à la publicité, aux enseignes et pré-enseignes visibles de toute voie ouverte à la circulation publique.

Le site service-public vous informe de la réglementation relative à la publicité extérieure : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/N31355

Textes de lois et références :

Code de l’environnement, articles L 581-1 à L 581-45
Code de l’environnement, articles R 581-1 à R 581-88

Pour en savoir plus :

Télécharger le guide pratique de la réglementation de la publicité extérieure.

LES FORMALITÉS ADMINISTRATIVES

Dépôt du dossier :

  1. Version papier : Le dossier doit être adressé (en 3 exemplaires) par pli recommandé avec demande d’avis de réception ou déposé contre récépissé en mairie  où est envisagé l’installation du dispositif, que la mairie soit couverte ou non par un Règlement Local de Publicité.
    Nota : le délai d’instruction est de deux mois à la réception d’un dossier complet.
  1. Version dématérialisée : création de votre compte : https://cuers.geosphere.fr/guichet-unique

Suivant le dispositif vous devez télécharger le Cerfa correspondant et joindre les pièces demandées :

 → Déclaration préalable : télécharger le cerfa

L’installation, le remplacement ou la modification d’un dispositif ou de matériel supportant de la publicité ou d’une pré-enseigne est soumis à déclaration préalable (article L.581-6 du code de l’environnement).

→ Autorisation préalable :  télécharger le cerfa

L’article L.581-18 du Code de l’Environnement stipule que les enseignes y compris temporaires situées sur les immeubles et dans les lieux mentionnés aux articles L.581-4 et L.581-8 du code précité et celles situées sur le territoire d’une commune couverte par un Règlement Local de Publicité,  ainsi que d’autres dispositifs particuliers (certains dispositifs de publicité lumineuse,  mobilier urbain supportant de la publicité lumineuse…etc), doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable.

Le dossier doit être adressé en 3 exemplaires par pli recommandé avec demande d’avis de réception ou déposé contre récépissé : en mairie  où est envisagé l’installation du dispositif, que la mairie soit couverte ou non par un Règlement Local de Publicité.
Nota : le délai d’instruction est de deux mois à la réception d’un dossier complet.

Déclaration de la présence de termites ou insectes xylophages dans un logement ou un immeuble :

Audit énergétique en cas de vente d’un bien immobilier dit « passoire thermique »

Vous allez vendre votre bien immobilier et vous souhaitez savoir si vous devez fournir un audit énergétique à l’acheteur ? Nous vous expliquons dans quels cas vous devez fournir l’audit et quel est son contenu.

    L’audit énergétique est un diagnostic immobilier qui consiste à réaliser un état des lieux de la performance énergétique et environnementale des bâtiments.

    Il vise à sensibiliser le futur acquéreur aux questions écologiques et énergétiques du bâtiment (logement, immeuble) qu’il projette d’acheter.

    Par ailleurs, il l’oriente en lui faisant des propositions de travaux permettant d’améliorer le confort thermique et la qualité de l’air et parvenir à une rénovation performante du bâtiment.

    L’obligation de réaliser un audit énergétique concerne les bâtiments mis en vente (maisons individuelles, immeubles composés de plusieurs logements dont vous êtes l’unique propriétaire) qualifiés de passoire thermique , c’est-à-dire les bâtiments classés F ou G par le DPE.

    Depuis le 1er janvier 2025, cela concerne aussi les bâtiments classés E.

    À partir du 1er janvier 2034, cette obligation concernera les bâtiments classés D.

    Les bâtiments concernés par l’obligation de réaliser l’audit énergétiques sont ceux dont la promesse de vente ou l’acte de vente est signé depuis le 1er avril 2023.

    À savoir

    Dans les , l’obligation de réaliser un audit pour les bâtiments classés F ou G s’applique depuis le 1er juillet 2024. À partir du 1er janvier 2028, cette obligation concerna aussi les bâtiments classés E.

    L’audit doit être réalisé par un professionnel (notamment, sociétés d’architectes et architectes inscrits à l’ordre et ayant suivi une formation, professionnel reconnu garant de l’environnement) répondant à  certaines qualifications .

    À savoir

    L’auditeur choisi ne peut pas sous-traiter la réalisation de l’audit.

    Pour réaliser l’audit, l’auditeur doit effectuer au moins 1 visite du bâtiment en votre présence ou celle d’une tierce personne que vous avez mandaté.

    Pour faciliter la réalisation de cet audit, vous devez remettre à l’auditeur les documents suivants :

    • Récapitulatif de votre DPE

    • Vos factures de travaux déjà réalisés

    • S vous les avez, les différents diagnostics techniques immobiliers (par exemple, diagnostic électricité, gaz).

    L’audit doit mentionner les informations suivantes :

    • Estimation de la performance énergétique avant travaux

    • Propositions de travaux en 1 ou plusieurs étapes

    • Performance énergétique après travaux

    • Coût des travaux et aides mobilisables

    • Condition d’aération ou de ventilation du bâtiment après travaux.

    Estimation de la performance énergétique avant travaux

    L’audit comprend les éléments suivants :

    • Estimation de la performance énergétique avant travaux selon la  méthode de calcul utilisée pour réaliser le DPE . Cette estimation peut s’appuyer sur les données collectées pour l’élaboration du dernier DPE du bâtiment.

    • Schéma précisant la répartition des déperditions thermiques

    • Informations sur les dispositifs de pilotage existants (dispositifs de mesure, régulation et contrôle pilotant les équipements du bâtiment).

    Propositions de travaux

    L’audit doit contenir 2 propositions de travaux minimum pour parvenir à une rénovation performante.

    Ces propositions doivent respecter les conditions suivantes :

    • Elles doivent être compatibles avec les caractéristiques techniques, architecturales, patrimoniales prévues par le code du patrimoine (par exemple, en cas de bâtiment classé)

    • Elles ne doivent présenter un coût disproportionné par rapport à la valeur du bien (c’est le cas lorsque le coût des travaux dépasse 50 % de la valeur du bien).

    Chaque proposition doit prévoir un parcours de travaux en 1 ou plusieurs étapes cohérentes entre elles. Elles doivent permettre d’assurer un traitement satisfaisant des interfaces et interactions, notamment les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air et l’atteinte d’un niveau satisfaisant de confort hygrothermique.

    À savoir

    Les solutions techniques définies dans les propositions de travaux doivent être compatibles avec l’état du bâti, notamment en ce qui concerne les matériaux des parois opaques (murs, plancher bas et toiture).

    1re proposition

    Elle doit prévoir un parcours de travaux par étapes pour parvenir à une rénovation performante.

    Ce parcours de travaux intègre notamment l’étude de 6 postes de travaux :

    • Isolation des murs

    • Isolation des planchers bas

    • Isolation de la toiture

    • Remplacement des menuiseries extérieures

    • Remplacement de la ventilation

    • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

    Ce parcours de travaux doit respecter les conditions suivantes : 

    • La 1re étape de travaux doit permettre de réaliser un gain d’au moins 2 classes énergétiques et de réaliser le traitement de 2 postes d’isolation

    • L’étape finale doit permettre d’atteindre un niveau de performance au moins égal à celui de la classe de performance B

    2de proposition

    Elle doit prévoir un parcours de travaux en 1 seule étape pour parvenir à une rénovation performante.

    Ce parcours de travaux intègre notamment l’étude de 6 postes de travaux :

    • Isolation des murs

    • Isolation des planchers bas

    • Isolation de la toiture

    • Remplacement des menuiseries extérieures

    • Remplacement de la ventilation

    • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

    Performance énergétique après travaux

    L’audit précise pour chaque étape du parcours de travaux les informations suivantes : 

    • Consommation annuelle d’énergie primaire et finale du bâtiment après travaux rapportée à sa surface après travaux exprimée respectivement en kWhEP/m²/an et kWhEF/m²/an pour chacun des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) 

    • Consommation annuelle totale d’énergie primaire et finale du bâtiment après travaux rapportée à sa surface après travaux exprimée respectivement en kWhEP/m²/an et kWhEF/m²/an pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) . Ces consommations sont estimées avec et sans déduction de la production d’énergie photovoltaïque autoconsommée

    • Emissions de gaz à effet de serre du bâtiment après travaux pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) rapportée à la surface après travaux exprimée en kgCO2eq/m²SHAB/an

    • Classement de performance énergétique du bâtiment après travaux, prenant en compte la consommation annuelle totale d’énergie primaire pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires)

    • Classement en gaz à effet de serre du bâtiment après travaux au sens du DPE

    • Estimation des économies d’énergie en énergie primaire et finale, et des émissions de gaz à effet de serre évitées (en valeur absolue, puis en valeur relative par rapport à l’état initial avant travaux)

    • Estimation de l’impact théorique des travaux proposés sur les frais annuels d’énergie, sous la forme d’une fourchette d’économie de coûts.

    Coût des travaux et aides mobilisables

    L’audit doit indiquer les informations suivantes :

    • Estimation du coût des travaux d’amélioration de la performance énergétique et des autres travaux nécessairement liés à la réalisation de ces travaux d’amélioration

    • Principales aides financières mobilisables pour réaliser ces travaux.

    L’auditeur doit veiller à sélectionner des bouquets de travaux cohérents par rapport aux économies d’énergie attendues et à la valeur du bien.

    Conditions d’aération ou de ventilation du bâtiment avant travaux

    L’audit doit mentionner les travaux recommandés sur les parois opaques ou vitrées donnant sur l’extérieur des bâtiments.

    Les installations de ventilation et de chauffage peuvent être accompagnées de l’une des mesures suivantes :

    • Travaux complémentaires permettant de garantir un renouvellement suffisant mais maîtrisé de l’air

    • Recommandations sur la gestion et l’entretien du système de ventilation permettant d’assurer des conditions satisfaisantes de renouvellement de l’air. Lorsque le renouvellement de l’air est insuffisant ou non-maîtrisé, les travaux permettant d’y remédier sont proposés dès la 1re étape du parcours de travaux.

    Lorsque les caractéristiques techniques, architecturales, patrimoniales ou le coût disproportionné des travaux empêchent d’atteindre la classe B, il est prévu un parcours des travaux aménagé.

    Ce parcours aménagé intègre l’étude des 6 postes de travaux :

    • Isolation des murs

    • Isolation des planchers bas

    • Isolation de la toiture

    • Remplacement des menuiseries extérieures

    • Remplacement de la ventilation

    • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

    Il permet d’atteindre au minimum la classe C, D ou E, pour les bâtiments classés respectivement E, F ou G avant travaux.

    Les 6 postes de travaux sont considérés comme traités dès lors que l’auditeur atteste que ces postes ont été portés à un haut niveau de performance en faisant appel aux meilleures techniques disponibles et compatibles avec les caractéristiques du bâtiment.

    En cas de coût disproportionné, le calcul du coût des travaux prend en compte ce qui est nécessaire pour porter le bâtiment au niveau de l’étape étudiée.

    L’audit donne lieu à un rapport de synthèse et à un récapitulatif standardisé.

    Rapport de synthèse

    L’audit donne lieu à un rapport de synthèse réalisé en format PDF, comprenant notamment les informations et documents suivants :

    • État des lieux du bâtiment. L’auditeur peut reprendre l’état des lieux du bâtiment figurant dans le DPE, après avoir vérifié préalablement lors de sa visite que les éléments du récapitulatif standardisé de ce diagnostic sont ceux effectivement mis en œuvre dans le bâtiment et les avoir corrigés si nécessaire

    • Synthèse de l’ensemble des éléments de contenu de l’audit

    • Annexe explicitant les différentes notions techniques

    • Renvoi vers les structures chargées d’assurer l’information, le conseil et l’accompagnement à la rénovation énergétique

    • Justification des caractéristiques techniques, architecturales, patrimoniales ou de coûts des travaux qui autorisent une dérogation de contenu de l’audit

    • Nom et version du logiciel d’audit utilisé.

    Le rapport de synthèse doit vous être transmis dans un délai d’un mois à partir de la date de visite du bâtiment, sous un format papier et informatique.

    Récapitulatif standardisé

    L’audit donne également lieu à un récapitulatif standardisé au format XML comportant l’intégralité des données renseignées par l’auditeur et celles calculées pour la réalisation de l’audit, soit notamment les éléments suivants :

    • Généralités, dont notamment les données administratives du bâtiment

    • Caractéristiques de l’enveloppe du bâtiment (surfaces, orientation, caractéristiques thermiques, …)

    • Caractéristiques des systèmes techniques (types d’énergie, de générateur, d’émetteur, de ventilation, présence de rapport lié à la chaudière, …)

    • Indicateurs de la performance du bâtiment avant travaux (consommations énergétiques primaires et finales, émissions de gaz à effet de serre, frais annuels d’énergie, …)

    • Recommandations d’amélioration et indicateurs de la performance du bâtiment après travaux (descriptif technique des travaux, consommations énergétiques primaires et finales, …)

    • Analyse économique et financière des recommandations d’amélioration (estimation du coût des travaux d’amélioration de la performance énergétique bâtiment et des autres travaux nécessaires, aides financières mobilisables, frais annuels d’énergie après travaux, …).

    L’audit est valable 5 ans.

    L’auditeur conserve l’ensemble des audits qu’il réalise sous la forme de fichiers informatiques standardisés.

    L’auditeur tient à la disposition des propriétaires successifs les audits qu’il réalise, pendant leur durée de validité.

    Le coût de l’audit n’est pas réglementé, le tarif peut donc varier d’un professionnel à un autre.

    À savoir

    Le coût de l’audit peut être pris en charge par MaPrimeRénov’ sous certaines conditions.

Diagnostic immobilier

    • Conseillers spécialisés en travaux de rénovation de l’habitat (France Rénov’)

      Permet de se faire accompagner gratuitement dans ses travaux de rénovation par des  conseillers de France Rénov’ .

      Par téléphone

      0 808 800 700

      Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h. Vous devez avoir votre dernier avis d’imposition.

      Service gratuit + coût d’un appel

    Audit énergétique en cas de vente d’un bien immobilier dit « passoire thermique »

    Vous allez vendre votre bien immobilier et vous souhaitez savoir si vous devez fournir un audit énergétique à l’acheteur ? Nous vous expliquons dans quels cas vous devez fournir l’audit et quel est son contenu.

      L’audit énergétique est un diagnostic immobilier qui consiste à réaliser un état des lieux de la performance énergétique et environnementale des bâtiments.

      Il vise à sensibiliser le futur acquéreur aux questions écologiques et énergétiques du bâtiment (logement, immeuble) qu’il projette d’acheter.

      Par ailleurs, il l’oriente en lui faisant des propositions de travaux permettant d’améliorer le confort thermique et la qualité de l’air et parvenir à une rénovation performante du bâtiment.

      L’obligation de réaliser un audit énergétique concerne les bâtiments mis en vente (maisons individuelles, immeubles composés de plusieurs logements dont vous êtes l’unique propriétaire) qualifiés de passoire thermique , c’est-à-dire les bâtiments classés F ou G par le DPE.

      Depuis le 1er janvier 2025, cela concerne aussi les bâtiments classés E.

      À partir du 1er janvier 2034, cette obligation concernera les bâtiments classés D.

      Les bâtiments concernés par l’obligation de réaliser l’audit énergétiques sont ceux dont la promesse de vente ou l’acte de vente est signé depuis le 1er avril 2023.

      À savoir

      Dans les , l’obligation de réaliser un audit pour les bâtiments classés F ou G s’applique depuis le 1er juillet 2024. À partir du 1er janvier 2028, cette obligation concerna aussi les bâtiments classés E.

      L’audit doit être réalisé par un professionnel (notamment, sociétés d’architectes et architectes inscrits à l’ordre et ayant suivi une formation, professionnel reconnu garant de l’environnement) répondant à  certaines qualifications .

      À savoir

      L’auditeur choisi ne peut pas sous-traiter la réalisation de l’audit.

      Pour réaliser l’audit, l’auditeur doit effectuer au moins 1 visite du bâtiment en votre présence ou celle d’une tierce personne que vous avez mandaté.

      Pour faciliter la réalisation de cet audit, vous devez remettre à l’auditeur les documents suivants :

      • Récapitulatif de votre DPE

      • Vos factures de travaux déjà réalisés

      • S vous les avez, les différents diagnostics techniques immobiliers (par exemple, diagnostic électricité, gaz).

      L’audit doit mentionner les informations suivantes :

      • Estimation de la performance énergétique avant travaux

      • Propositions de travaux en 1 ou plusieurs étapes

      • Performance énergétique après travaux

      • Coût des travaux et aides mobilisables

      • Condition d’aération ou de ventilation du bâtiment après travaux.

      Estimation de la performance énergétique avant travaux

      L’audit comprend les éléments suivants :

      • Estimation de la performance énergétique avant travaux selon la  méthode de calcul utilisée pour réaliser le DPE . Cette estimation peut s’appuyer sur les données collectées pour l’élaboration du dernier DPE du bâtiment.

      • Schéma précisant la répartition des déperditions thermiques

      • Informations sur les dispositifs de pilotage existants (dispositifs de mesure, régulation et contrôle pilotant les équipements du bâtiment).

      Propositions de travaux

      L’audit doit contenir 2 propositions de travaux minimum pour parvenir à une rénovation performante.

      Ces propositions doivent respecter les conditions suivantes :

      • Elles doivent être compatibles avec les caractéristiques techniques, architecturales, patrimoniales prévues par le code du patrimoine (par exemple, en cas de bâtiment classé)

      • Elles ne doivent présenter un coût disproportionné par rapport à la valeur du bien (c’est le cas lorsque le coût des travaux dépasse 50 % de la valeur du bien).

      Chaque proposition doit prévoir un parcours de travaux en 1 ou plusieurs étapes cohérentes entre elles. Elles doivent permettre d’assurer un traitement satisfaisant des interfaces et interactions, notamment les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air et l’atteinte d’un niveau satisfaisant de confort hygrothermique.

      À savoir

      Les solutions techniques définies dans les propositions de travaux doivent être compatibles avec l’état du bâti, notamment en ce qui concerne les matériaux des parois opaques (murs, plancher bas et toiture).

      1re proposition

      Elle doit prévoir un parcours de travaux par étapes pour parvenir à une rénovation performante.

      Ce parcours de travaux intègre notamment l’étude de 6 postes de travaux :

      • Isolation des murs

      • Isolation des planchers bas

      • Isolation de la toiture

      • Remplacement des menuiseries extérieures

      • Remplacement de la ventilation

      • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

      Ce parcours de travaux doit respecter les conditions suivantes : 

      • La 1re étape de travaux doit permettre de réaliser un gain d’au moins 2 classes énergétiques et de réaliser le traitement de 2 postes d’isolation

      • L’étape finale doit permettre d’atteindre un niveau de performance au moins égal à celui de la classe de performance B

      2de proposition

      Elle doit prévoir un parcours de travaux en 1 seule étape pour parvenir à une rénovation performante.

      Ce parcours de travaux intègre notamment l’étude de 6 postes de travaux :

      • Isolation des murs

      • Isolation des planchers bas

      • Isolation de la toiture

      • Remplacement des menuiseries extérieures

      • Remplacement de la ventilation

      • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

      Performance énergétique après travaux

      L’audit précise pour chaque étape du parcours de travaux les informations suivantes : 

      • Consommation annuelle d’énergie primaire et finale du bâtiment après travaux rapportée à sa surface après travaux exprimée respectivement en kWhEP/m²/an et kWhEF/m²/an pour chacun des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) 

      • Consommation annuelle totale d’énergie primaire et finale du bâtiment après travaux rapportée à sa surface après travaux exprimée respectivement en kWhEP/m²/an et kWhEF/m²/an pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) . Ces consommations sont estimées avec et sans déduction de la production d’énergie photovoltaïque autoconsommée

      • Emissions de gaz à effet de serre du bâtiment après travaux pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires) rapportée à la surface après travaux exprimée en kgCO2eq/m²SHAB/an

      • Classement de performance énergétique du bâtiment après travaux, prenant en compte la consommation annuelle totale d’énergie primaire pour l’ensemble des usages d’énergie (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires)

      • Classement en gaz à effet de serre du bâtiment après travaux au sens du DPE

      • Estimation des économies d’énergie en énergie primaire et finale, et des émissions de gaz à effet de serre évitées (en valeur absolue, puis en valeur relative par rapport à l’état initial avant travaux)

      • Estimation de l’impact théorique des travaux proposés sur les frais annuels d’énergie, sous la forme d’une fourchette d’économie de coûts.

      Coût des travaux et aides mobilisables

      L’audit doit indiquer les informations suivantes :

      • Estimation du coût des travaux d’amélioration de la performance énergétique et des autres travaux nécessairement liés à la réalisation de ces travaux d’amélioration

      • Principales aides financières mobilisables pour réaliser ces travaux.

      L’auditeur doit veiller à sélectionner des bouquets de travaux cohérents par rapport aux économies d’énergie attendues et à la valeur du bien.

      Conditions d’aération ou de ventilation du bâtiment avant travaux

      L’audit doit mentionner les travaux recommandés sur les parois opaques ou vitrées donnant sur l’extérieur des bâtiments.

      Les installations de ventilation et de chauffage peuvent être accompagnées de l’une des mesures suivantes :

      • Travaux complémentaires permettant de garantir un renouvellement suffisant mais maîtrisé de l’air

      • Recommandations sur la gestion et l’entretien du système de ventilation permettant d’assurer des conditions satisfaisantes de renouvellement de l’air. Lorsque le renouvellement de l’air est insuffisant ou non-maîtrisé, les travaux permettant d’y remédier sont proposés dès la 1re étape du parcours de travaux.

      Lorsque les caractéristiques techniques, architecturales, patrimoniales ou le coût disproportionné des travaux empêchent d’atteindre la classe B, il est prévu un parcours des travaux aménagé.

      Ce parcours aménagé intègre l’étude des 6 postes de travaux :

      • Isolation des murs

      • Isolation des planchers bas

      • Isolation de la toiture

      • Remplacement des menuiseries extérieures

      • Remplacement de la ventilation

      • Remplacement de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées.

      Il permet d’atteindre au minimum la classe C, D ou E, pour les bâtiments classés respectivement E, F ou G avant travaux.

      Les 6 postes de travaux sont considérés comme traités dès lors que l’auditeur atteste que ces postes ont été portés à un haut niveau de performance en faisant appel aux meilleures techniques disponibles et compatibles avec les caractéristiques du bâtiment.

      En cas de coût disproportionné, le calcul du coût des travaux prend en compte ce qui est nécessaire pour porter le bâtiment au niveau de l’étape étudiée.

      L’audit donne lieu à un rapport de synthèse et à un récapitulatif standardisé.

      Rapport de synthèse

      L’audit donne lieu à un rapport de synthèse réalisé en format PDF, comprenant notamment les informations et documents suivants :

      • État des lieux du bâtiment. L’auditeur peut reprendre l’état des lieux du bâtiment figurant dans le DPE, après avoir vérifié préalablement lors de sa visite que les éléments du récapitulatif standardisé de ce diagnostic sont ceux effectivement mis en œuvre dans le bâtiment et les avoir corrigés si nécessaire

      • Synthèse de l’ensemble des éléments de contenu de l’audit

      • Annexe explicitant les différentes notions techniques

      • Renvoi vers les structures chargées d’assurer l’information, le conseil et l’accompagnement à la rénovation énergétique

      • Justification des caractéristiques techniques, architecturales, patrimoniales ou de coûts des travaux qui autorisent une dérogation de contenu de l’audit

      • Nom et version du logiciel d’audit utilisé.

      Le rapport de synthèse doit vous être transmis dans un délai d’un mois à partir de la date de visite du bâtiment, sous un format papier et informatique.

      Récapitulatif standardisé

      L’audit donne également lieu à un récapitulatif standardisé au format XML comportant l’intégralité des données renseignées par l’auditeur et celles calculées pour la réalisation de l’audit, soit notamment les éléments suivants :

      • Généralités, dont notamment les données administratives du bâtiment

      • Caractéristiques de l’enveloppe du bâtiment (surfaces, orientation, caractéristiques thermiques, …)

      • Caractéristiques des systèmes techniques (types d’énergie, de générateur, d’émetteur, de ventilation, présence de rapport lié à la chaudière, …)

      • Indicateurs de la performance du bâtiment avant travaux (consommations énergétiques primaires et finales, émissions de gaz à effet de serre, frais annuels d’énergie, …)

      • Recommandations d’amélioration et indicateurs de la performance du bâtiment après travaux (descriptif technique des travaux, consommations énergétiques primaires et finales, …)

      • Analyse économique et financière des recommandations d’amélioration (estimation du coût des travaux d’amélioration de la performance énergétique bâtiment et des autres travaux nécessaires, aides financières mobilisables, frais annuels d’énergie après travaux, …).

      L’audit est valable 5 ans.

      L’auditeur conserve l’ensemble des audits qu’il réalise sous la forme de fichiers informatiques standardisés.

      L’auditeur tient à la disposition des propriétaires successifs les audits qu’il réalise, pendant leur durée de validité.

      Le coût de l’audit n’est pas réglementé, le tarif peut donc varier d’un professionnel à un autre.

      À savoir

      Le coût de l’audit peut être pris en charge par MaPrimeRénov’ sous certaines conditions.

    Diagnostic immobilier

      • Conseillers spécialisés en travaux de rénovation de l’habitat (France Rénov’)

        Permet de se faire accompagner gratuitement dans ses travaux de rénovation par des  conseillers de France Rénov’ .

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